ET oui pendant que certains étaient sous la pluie en Italie, d'autres étaient sous la neige (ou presque !) à l'Alpe d'Huez.
Les pensionnaires de D1 Thibault Humbert, Etienne Diemunsh et Bruno Freudenreich ont fait le CD, Guillaume Sika a doublé long et court !
Récit d'un séjour costaud :
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Bonjour à tous, voici un petit récit de mon périple sur le triathlon de l'Alpe d'Huez où j'ai décidé de faire le LD (2,2 - 115 - 22) le Mercredi et le CD (1,2 - 30 , 7,3) le Jeudi.
Je suis parti avec un groupe du Triathl'Aix pour lequel ce triathlon était la sortie club. Il y avait beaucoup de clubs dans le groupe: Aix, Vitrolles, Gardanne, Mille Pattes. Un bon groupe avec de bonnes parties de rigolades.
Mardi, RDV au parking du Val de l'Arc pour prendre le mini bus. Le temps est clément (ça ne durera qu'un temps). On charge et on prend la route direction Gap, puis Valbonnais, Ornon Et l'Alpe d'Huez. Plus on se rapproche de Gap, et plus le ciel se couvre. On passe le Col Bayard, et là la pluie commence à tomber. Elle ne nous quitte plus jusqu'à l'Alpe d'Huez. La température descend en dessous de 10° jusqu'à Bourg d'Oisans. Là on se dis: Bourg d'Oisans 800 m 10°, Alpe d'Huez: 1800 m heu 0° !!!!!
Effectivement, arrivé en haut: 5° et de la neige sur les hauteurs 200 m au dessus de la location !!!
Il faudra être guerrier le lendemain. On récupère les dossards, puis le repas et direction les locations. Préparation du vélo et tout ce qui suit. Surtout la TV fonctionne et on ne quitte pas la chaîne info uniquement pour la météo.
Réveil du mercredi à 6h00, petit déjeuner bien copieux car avec le froid, ça va brûler grave de calories.
Départ pour le lac du Verney: 40 minutes de vélo mais en descente!!! Surchaussures, gants, maillots thermiques sont de rigueur. Il y certains concurrents qui descendent en combi!!!
Ca va pas de pluie annoncée sur le vélo mais temps gris et frais, pas plus de 14 degrés au départ, eau à 13,8 mais au bord, donc 11 degrés sur le parcours nat.Puis une transition lllooooonnnnngggggguuuueeeee.
Là je m'habille comme un début de printemps: gant, sous vêtement coupe vent, maillot cycliste , coupe vent, manchette, et je claque des dents pendant toute la descente sur Séchilienne (25 kms) et le premier col.
Premier col: l'Alpe du Grand Serre. Lloin d'être facile contrairement à ce que l'on pourrait croire. Je le passe souple en une cinquantaine de minutes pour un col de 13 kms à 6 - 6,5 % de moyenne, double un paquet de cycliste dont certains sont déjà arrêtés, le froid sans doute. Petit barre énergétique, et c'est partit pour la descente. Elle est rapide mais courte (78 km/h max) et je double aussi des motos. Ensuite le petit coup de cul de 2 kms à la Champcella, et ensuite encore de la descente sur Valbonnais, pied du Col d'Ornon.
Deuxième col: Ornon. Un col très roulant pendant 17 kms où il ne faut pas s'enflammer à l'instar de la vallée du Guil. La vraie difficulté arrive sur les 5 derniers kms à 7 %. De longues lignes droites interminables mais avec un vent de face très présent, et obligé de sortir le 34 x 24. Petit passage de gué où la veille des torrents de boue innondés la route. Arrivée en haut ravitaillement en haut et boisson énergétique, barre énergétique, et c'est parti pour 10 kms de descente. Pas très techniques, mais pas rapides, je fait la descente à la Nibali (non là je rigole), je descends pas mal et reprends des concurrents. Et là arrivée à Bourg d'Oisans, je me dis là ça va faire mal.
Dernier col: L'ALPE D'HUEZ. Inutile de dire que c'est le plus difficile. La montée en soit n'est pas dure, moins que l'Izoard, mais elle arrive après 100 kms et deux cols. Et là tout à gauche: 34 x 27, et j'ai encore du mal. Le froid de l'eau sans doute qui a brulée des cartouches. Je finis en 1h17 la montée pour un total vélo de 5h07, satisait, le travail de l'année et des dernières semaines à payé.
Maintenant la CAP, chose à laquelle je suis le moins entraîné cette année.
Transition assez correcte mais vu le temps frais (14 degrés) je m'habille avec manchettes et coupe vent. Je fais bien car peu de temps après vent et pluie arrivent, il fait vraiment froid avec ce vent. Premier tour assez facile en 35 min (pour 7,3 kms et un peu plus de 120 m de D+). Je reprend du monde, puis ça se complique un peu avec la fatigue. Heureusement que le groupe est là pour nous encourager, et ça repard. Au final je mets 1h49 pour le parcours CAP de 22 kms.
Au total, un temps de 7h54.
La ligne franchit je récupère mon tee-shirt finisher (là je pense quand même au lemendemain) puis ravitaillement. Ce dernier est énorme digne d'un Ironman (pâte, carbonara, bolognaise, jambon de montagne, du sucré, du salé, des jacuzzi, ...). Je rentre à l'appart, bonne douche et réupère mes affaires.
Puis on fait la fête le soir avec le groupe: ceux du CD du lendemain appréhendent un peu car ils nous ont vu, surtout l'eau à 13 degrés.
Le lendemain, c'est repartit pour un tour!!!!! Je remets le couvert sur le CD, et là grand beau: on a repris 15 degrés par rapport au Mardi. Bon l'eau est descendu en température: 13,5°. Je croise Jérôme, Yann et Stéphanie, puis Bruno, Etienne, Thibault.
Je suis super décontract contrairement aux autres.
Mise à l'eau: c'est bon la cryothératie !!!!! Le speaker annonce 5 min avant le départ, mais PAN le départ, hein, quoi, tout le monde est encore sur les rochers. Bon allez go, je prends des coups, mais là j'en donne aussi.
Je sors de l'eau, transition tranquille, puis vélo (là pas d'affaires d'hiver, juste la trifonction, fou non ;-)). Et là sur le plat c'est dur, les quadri, c'est du béton. Au pied de l'Alpe, encore tout à gauche 34 x 27, mais je tourne mieux les jambes. Ah ouais, ça va mieux que la veille, et je discute même dans la montée. Je mets 1h07 soit 10 minutes de moins que la veille (quand je dis que la montée sèche est plus facile).
Puis direction le parc, transition et direction la CAP: la même boucle que la veille. Je lache les chevaux (enfin ce qu'il reste) et les jambes répondent. Du coup j'accélère et double encore, je reprends aussi des gars du groupe. Au final une CAP en 32 minutes. 4ème chouchou du séjour, bon on arrête là :-).
Je franchis la ligne en 2h45.
Deuxième tee-shirt finisher, ravitaillement, douche et on récupère les affaires.
On range la location, ménage, et on reprend la route direction Aix en Provence, puis chez moi. Je suis étonné, pas trop fatigué, pas mal aux jambes, mais le lendemain, aïe les quadris !!!
Au final: superbes triathlon qui méritent bien le nom de festival du triathlon. Rien à redire sur l'organisation, je pense que je le referrai, et pourquoi pas doubler avec Embrun.
Guillaume."
Et bien, voilà deux jours bien remplis. Avis aux amateurs pour l'année prochaine...
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