Nous commençons notre fil rouge avec notre président qui a accepté de répondre à quelques questions:
OB: Merci JP de prendre un moment pour partager ton expérience sur l'Embrunman. Je crois que tu y as participé plusieurs fois non ? Raconte-nous un peu...
JPM: Oui, en effet j'ai pris 3 fois le départ ! La première fois, j'y suis allé un peu la fleur au fusil, et la difficulté de l'épreuve m'a rappelé à l'ordre: les organisateurs m'ont arrêté à la fin du vélo car j'étais hors délai. Sur le coup ce fut difficile à accepter, mais après réflexion, c'était plutôt une bonne chose... Cela ne m'a pas empêché de me remotiver et de me préparer pour tenter ma chance avec succès, une deuxième et une troisième fois !
OB: Et les performances ?
JPM: A Embrun, l'important c'est de passer la ligne ! Sinon, sur le plan chronométrique, j'ai mis 14h35 la deuxième fois et 14h45 la troisième.
OB: Deux bons resultats ! Pourquoi participer à ce triathlon hors norme ?
JPM: En fait, une année, je passais des vacances paisibles en famille du côté d'Embrun, et un certain 15 août, nous avons été bloqués sur la route par l'organsiation. C'est là que j'ai vu ces triathlètes "la bave aux lèvres" et que je me suis dit "c'est ça que je veux faire !". Et c'est depuis qui je suis licencié à Vitrolles triathlon.
OB: Parle-nous un peu de l'ambiance.
JPM: C'est un autre monde ! Il faut vraiment être dedans pour comprendre. En tant que spectateur, quand on voit tous ces sportifs à 6h du matin, alors qu'il fait encore nuit noire, se jeter dans l'eau, on se dit qu'ils sont fous. Mais quand on est de l'autre côté de la barrière, on vit autre chose. On est dans sa bulle et l'on ressent des sensation que l'on ne retrouve nulle part ailleurs: c'est le graal ! Mais l'ambiance, ce n'est pas uniquement le jour de la course, c'est aussi des mois de préparation avec les copains. On avait formé un noyau dur (les personnes concernées se reconnaitront !) : on vivait triathlon ! Ce fut une expérience inoubliable...
OB: Et question entrainement ?
JPM: La première fois, le volume était bien trop modeste ! Mais les fois suivantes, c'était environ 6000 km de vélo, quelques CD (maintenant on doit dire M), un marathon... soit entre 15 et 20h hebdomadaires.
OB: Quels conseils donnerais-tu aux copains pour cette année ?
JPM: être fou !
OB: Une dernière question : as-tu prévu d'y retourner un jour ?
JPM: En tant que spectateur oui bien sûr ! Mais en tant que triathlète, peut-être sur le M. Mais après tout, il ne faut jamais dire jamais !
OB: Merci JP, et bonne continuation.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Rendez-vous dans 2 ou 3 semaines pour un nouveau récit.
Olivier Brébant.
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