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08/04/2013

Sous le soleil de Saint Tropez...

posté à 11h02

Une petite délégation Vitrollaise fit le déplacement sur Saint Tropez pour prendre part à la cyclosoprtive 'la cogolin' :

Sur le long : Guillaume B (127e, 5h43), Laurent M (180e, 6h11), Stéphane P (183e, 6h14)

Sur le court : Maxime T (38e, 4h17), Arnaud R (54e, 4h26), Olivier B (55e, 4h26), Gérard W (57e, 4h27), Pascal H (69,4h32), Laurent D (79, 4h35), Arnaud S (96e, 4h39), Noel R (102e, 4h40)

En espérant n'oublier personne...

La course vue de l'intérieur par Stéphane P :

"Bonjour les Athlètes, 

Comme promis, voilà un compte-rendu de la cyclo « Cogolin-Colnago » de Saint Tropez qui s’est déroulé dimanche…avec le soleil à partir de 10H00. Compte-rendu à chaud écrit en rentrant hier soir. 

Le coach avait mis cette épreuve dans la planification d’Embrun, alors quand le coach le dit…Deux épreuves inscrites au calendrier : l’une de 140km (2000D+) et l’autre de 180km (2600D+). Mon défi, c’était d’arriver à faire, pour la première fois, une distance de 180km alors que mon précédent « record » datait de la Corima du 24 mars avec 145km. Le tout en étant capable de courir, un peu, en arrivant…

Retrait du dossard la veille, réveil dimanche un peu avant 6H00, dehors il pleut encore quelques gouttes après les averses du samedi. Triple zut ! 

Petit déjeuner copieux et départ en vélo à 7H00 pour rejoindre le départ (8H00) situé à 10km de l’hôtel. La route est mouillée, mais il ne pleut plus, le ciel est gris.

Sur le chemin, je rejoins un petit groupe avec lequel je discute. Un gars me dit qu’il faut éviter de se retrouver seul après la séparation des parcours 140/180 (au niveau du 120iem km) car les 60 derniers kilomètres sont éprouvants avec des faux plats et du vent de face. A retenir.

J’aperçois deux/trois personnes de Vitrolles (Pascal H, Laurent D) avant le départ et zou, c’est parti ! Le départ se fait en trombe pendant que je reste planté comme un imbécile dans un paquet. Les Vitrollais me passent à droite et à gauche à fond…je ne les reverrai plus ! 

Les deux premiers petits cols (Ramatuelle et Collebasse) se font au milieu de la foule sans pouvoir se dégager et sans pouvoir rouler vite. J’ai encore l’espoir d’apercevoir des vitrollais, mais je n’ai pas pris le bon train. Je me prépare mentalement à quelques heures en solitaire sur mon vélo. 

Après Cavalaire arrive le col du Canadel suivi dans la foulée de celui de Barral. Le rythme des cyclosportifs se réduit et je me trouve plus à mon aise dans les montées où je peux doubler peu à peu. J’arrive en haut du col de Barral et je suis tout seul, personne derrière, personne devant. Heureusement( !), l’incivilité de mes confrères cyclojambistes me permet de me rassurer sur la justesse du parcours en regardant les emballages de gels et de barres de céréales par terre. Ben bravo, quand je pense qu’on a tous signé l’engagement d’être propres sur nous… 

Les kilomètres qui suivent se font sur une route « pourrie » avec quelques coulées de boue au milieu. C’est Paris-Roubaix dans le Sud, mais il n’y a pas la télé. 

Je trouve un petit groupe pour monter le col du Babaou, pas de grosse difficulté, et c’est la descente vers Collobrières. Je laisse tomber le ravitaillement du 80iem km (je m’arrête quand même quelques secondes pour mettre mes emballages vides dans une poubelle, un brin de conscience écolo…).

Voilà la montée de Notre-Dame des Anges. 7km environ avec en moyenne une pente de 7 à 8%. Montée en solitaire encore une fois en reprenant peu à peu les retardataires tout en restant sur mon rythme régulier et en pensant à Embrun avec son dénivelé encore plus rude. La route est franchement mauvaise mais surtout la descente suivante est épouvantable : les vibrations me font mal au dos et le vélo saute dans tous les sens. Au moins la route est presque sèche et le soleil brille, c’est déjà ça. 

S’en suit une longue ligne droite de plus de 15km où je me repère à nouveau aux emballages vides sur la chaussée car je suis complètement seul sur la route. Avant d’attaquer la dernière grosse montée vers La Garde Freinet, j’aperçois devant moi un vitrollais solitaire que je rattrape lentement : c’est Laurent (M) qui souffre aussi en solitaire sur cette portion roulante ! Génial le sourire revient et on discute un peu avant d’attaquer la pente précédant le ravitaillement du 120iem km où l’on bifurquera sur le parcours de 180km.

Laurent a un peu de mal dans cette montée et je prends de l’avance en pensant au ravitaillement du haut où il me rejoindra, ce qu’il fera effectivement. Deux/trois minutes de pause repas/pipi, Laurent repars avec un petit groupe et je lui dis que je le rattrape tout de suite. Je pars moins de 15 secondes après lui…mais seul et pas en groupe…je ne le reverrai qu’à l’arrivée !! 

Me voilà à nouveau seul sur les 60 derniers km. Tiens, qu’est-ce qu’il m’avait dit le gars ce matin avant le départ ? Qu’il fallait éviter d’être seul, non ? Bravo Stéphane pour cette superbe gestion de course. Et je comprends vite que tout seul sur la route dans la plaine, ce n’est pas l’idéal. J’ai beau m’aplatir sur le prolongateur, que j’ai heureusement gardé, la vitesse n’est pas très élevée. Les deux petits cols suivants passent bien, je reprends deux/trois solitaires sans qu’ils essaient de s’accrocher. 

Les panneaux 20km, 15km et 10km passent…le vent souffle maintenant de face. A 5km de l’arrivée, les deux parcours se rejoignent, du coup je revois d’autres cyclistes qui finissent avec le vent. Le dernier faux plat de 2km avant l’arrivée, dans le vent et en tête d’un petit groupe où personne ne veut me remplacer devant, est vraiment difficile. 

Et voilà, les 180km en 6H14 et franchement en solitaire pour la grande majorité du temps. Je retrouve Laurent à la Paëlla party offerte. Il a fini 5 minutes plus tôt en étant parti dans le bon groupe 15s avant. Impressionnant ! 

Allez, encore une petite dizaine de km, tranquille, pour rejoindre l’hôtel et s’en est fini de cette journée. 

En conclusion

1.       Fenêtre météo juste au beau moment (pluie la veille, beau le dimanche, pluie le lundi !)

2.       Bonne organisation sur la part commune 140/180km avec des ravitaillements bien fournis. Par contre, pas grand-chose (voir rien) sur la portion dédiée au 180km.

3.       Routes en mauvais état sur une partie du parcours, avec des graviers, de la boue, des trous, des branchages. Pas le top sur ces portions, les vélos ont soufferts.

4.       Une paëlla à l’arrivée, un diplôme et le résultat immédiat. 

A quand la prochaine ? 

Stéphane "

Les résultats complets sont disponibles pour le court et pour le long

 

 


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